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Les cams

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5 juillet 2012

Camila y Camille

Camila y Camille
Bonjour, voici un endroit pour que vous puissiez voir nos photos, des informations sur la Colombie, et d'autres choses! Hola, un sitio para que todos pu edan ver nuestras fotos y otras cosas! Tout ce qui n'est pas en bleu reste a voir !
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22 août 2011

Montañas, bromelias, orquídeas y heliconias...

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22 août 2011

Valle de Cocora, Quindio. Colombia

Nous avons improvisé la visite de ce site d'oú des radonnées s'organisent jusqu'á l'autre glacier, celui du Tolima. Un paysage incroyable oú l'arbre symbole de la Colombie s'impose: La palme de cire du Quindio. (70 á 100 Mts, et on se sent á nouveau un petit humain...)

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On s'est offert une petite rando dans la forêt!

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Cococams

11 août 2011

Le Nevado Del Ruiz

Nous revoilà donc, comme on l’a dit, en Colombie, et de nouveau les photos s’accumulent. Du coup, décision radicale. Alors que notre voyage Bogota – Ibagué – Manizales – Perreira – Cali – Armenia (et retour), c-a-d la région cafetera s’amorce, je scratche carrément un bout de route, la chaleur des plaines, Honda, Armero et ses ruines (et ses vendeurs de vidéos du drame…) après le terremoto de 1985, Ibague et son beau parc d’orchidées.

Mais d’abord, pour pas se perdre en route, un déjeuner sur le pouce.

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Voila pouf pouf, nous voici en direction de Manizales, dont un fond d’écran de mon ordinateur a longtemps nourri mon imagination.

Manizales

La route de Colombie, pour ceux qui nous ont suivis, c’est toujours un peu l’aventure. Cette fois, on part de 216 mètres et on grimpe en deux ou trois heures à 3700 mètres. Les plantes s’acharnent à occuper le moindre espace non cultivé, et on cultive du café, du coton, du lulo, des bananes, du riz, des patates. Au bord des routes, des arbres abusent de leur statut et se couvrent carrément de fleurs, violettes, bleues, roses, rouges, bref un feu d’artifice que c’en est tellement abusé de beauté que je n’en ai pas pris en photo.

La route s’échappe au bord de collines très style Vietnam-dans-les-films.

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Comme il a plu beaucoup, des gros pans sont tombés dans le ravin, on sert les fesses, l’altitude ne pousse personne à conduire plus prudemment. Petit à petit, de lointaines masses apparaissent.

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 Les plantes s’accrochent mieux que les hommes.

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 Et soudain, les hauts-plateau.

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Manizales est une belle ville. On m’en a dit du mal, mais c’est très bien. Un long téléphérique permet de la traverser, pratique vu qu’elle monte rudement. Le but est de se rendre au Nevados del Ruiz, un des trois volcans dont les glaciers culminent au-dessus de la ville. Tout ca fond vite, autant y aller rapido, et pour tout dire, cette montée au parc, à laquelle je tenais depuis lurette, c’est même devenu mon cadeau d’anniversaire.

 

The D-Day, Le N-N-N-Nevado.

Ce matin, 6h30, une 4x4 vient nous chercher. Je dois dire, une petite angoisse me tient l’estomac (déjà que la nuit d’avant la Lechona fut dure a digérer, mais c’est une autre histoire). Comme c’est la Colombie, on sait jamais trop précisément comment ca va se passer. On parle qu’on va se garer bien bien bien haut, qu’ensuite on marche, et que la moitie des gens s’évanouissent, mal des montagnes, difficulté à respirer, etc. Bon moi en fin de compte, je flippe, je me dis l’altitude va m’étreindre les poumons, je vais y penser ca va empirer comment je vais faire rien que d’y penser je respire mal... Bon, au matin, je suis pas d’une forme olympique. On fait deux heures de route avec un jeune sympa quoi que pas loquace, dans une Jeep sympa quoi que qui pue l’essence, je n’ai pas faim.

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La végétation rapetisse, les montagnes grandissent, première halte au bord d’un beau lac (qui s’assèche doucement).

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Je peine à manger, je me sens pas en forme, c’est l’altitude. Je lutte, je dissimule mon stress avec mon masque de flegme numéro 23, ca marche. En plus j’ai froid, je tremble, je n’ai pas de gants, et j’ai fait l’erreur de croire mon écharpe inutile. Puis je sors du resto (dans un garage, toit précaire, très rural alpin). Et je réalise qu’en fait on est à 3700 mètres seulement et qu’il fait 11 degrés. Tout est dans le contraste, et le vent qui tout de même est terrible. Quelle puissance que l’imagination ! Mais loin de faire le fier, de me dire tout va bien, je réalise qu’on va encore vachement monter,  je me resens fébrile.

 

C’est le moment que choisit la bête pour clairement apparaitre.

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On se pèle, les gens boivent du the de coca, j’achète des cartes postales d’une autre région par erreur, je vous dis je suis pas en forme.

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On reprend la route. Au bord, plus d’arbres mais des frailejon, ces fameuses plantes d’altitude qui ne poussent que d’un ou deux cm chaque année.

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Les montagnes se pèlent, moi aussi. On arrive en l’entrée du parc : 3950 mètres. Speech de sécurité, cardiaques et femmes enceintes s’abstenir, je flippe. On part en groupe, guide obligatoire, c’est la haute altitude. Je flippe à force d’entendre les manifestations du mal des montagnes, a chaque symptôme évoqué, je le sens bienvenu, j’hésite même à attendre les autres ici, peur de retarder le groupe, de pas réussir, bon, on y va. Sur une piste, en 4x4 tjrs (j’aurais préféré a pied, mais c’est une zone volcanique, c’est un peu compliqué de faire autrement), on va monter  jusqu'à 4800, par étape pour que ne surgisse pas nausée, mal au crane, vomissement, œdème pulmonaire, ours gris, condor des Alpes, tigre du Bengale, que sais-je encore j’aimerais bien vous y voir ?

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Première étape : 4100

C’est un trou de froidure, ou chante une riviere… Je tremble tout a fait j’ai froid, le guide nous demande si tout va bien, je vais toujours mieux de pas y penser, je floute les photos de trembler, maman m’a toujours dit t’es trop influençable, bigre elle avait raison. Sur la photo qui suit ca n’a l’air de rien. Une fois dedans c’est autre chose. Les autres touristes sont insultants de pleine forme.

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Seconde étape : 4200

Le désert commence. Ce qu’on voit ci-dessous, au fond, c’est de la cendre et non de la neige. Les plantes disparaissent, on croise un peu d’arnica par ci par la, les frailejon ont disparu, quelques touffes s’acharnent. Le soleil frappe, je me réchauffe, le paysage est incroyable, les photos ne rendent pas le tiers. Prochaine étape annoncée : Las Tombas. A ma question, le guide répond que ca s’appelle comme ca parce que c’est souvent la que les touristes tombent. Moi qui reprenais confiance.

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Troisième étape : 4300 : Las Tombas

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Ici tout devient si époustouflant que j’oublie a peu prés toutes ces conneries de corps. Il n’y a plus du tout de plantes. Il faut y être pour le croire, il faut y être tout court. On deviendrait panthéiste et 3 secondes, déjà que j’ai ma tendance… ca me rappelle ce séjour d’alpinisme, ado, avec , mon père dans les Ecrins, ou, après 3 jours passés dans les pierres et la glace, tout paraissait une fois redescendus de la moindre importance, l’homme devant le géant minéral redécouvre sa véritable taille, c’est grisant et ca fait un bien d’enfer.

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Comme je reprends des forces, j’harangue la foule.

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A droite, le cratère de Ottela (mais ottela vite !), et à gauche le gros Ruiz.

On reprend la voiture, cette fois 300 mètres d’un coup, presque jusqu’ au bout, par une suite de pistes dans un sable cendreux à moins qu’il ne s’agisse de cendres sableuses. Autour, des pierres de lave, des pierres de souffre, des roches légères, poreuses et grises, ou noir et carboniques.

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Phénomène rare : le Paez sur le Ruiz.

 

Les filles folâtrent, c’est l’euphorie collective, on décroche les mâchoires, on béate, on écarquille, puis on carquille car le soleil brille, on fait la liste des synonymes de superbe.

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Dernière étape : 4800

Sur un petit plat, je ne résiste pas a me photographier avec ces paysages fantastiques.

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Au final, je marche, presque cours partout ou je peux autour de ce dernier refuge avant le sommet. Normalement, on marche jusqu'à 5100 mètres, mais le volcan a eu la bonne idée de se remettre en activité après un bon roupillon qui avait suivi sa fureur de 1985, du coup, impossible d’aller plus loin. J’enrage tant tout est beau et puissant autour, mais il existe plusieurs treks de l’autre côté du parc, plus sauvage. On croise un américain et un espagnol qui alpinent. Nous on a rien marche quasi, je sais, je vous vois venir (surtout de là-haut c’est plus facile), seulement quelques pas, lents, la conscience des pieds qui se lèvent, qui poussent l’air évanescent, qui se posent sans bruit, sans heurt. La respiration, en fait, ne s’étouffe pas tant qu’elle enivre, qu’elle emplit le crane, le corps. Tout est en douceur, les mots s’enchainent mal, on voit, on sent beaucoup, on oublie un peu de penser a autre chose qu’à l’indispensable. J’ai fait trois fois le tour de l’aire autorisée, je trottine vite fait pour sentir les réactions, c’est passionnant, c’est délicieusement dévastant, au soir je m’y vois encore quand je ferme les yeux. C’était pourtant peu. On reviendra.

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Camyruiz, août 2011.

5 août 2011

De nuevo en tierras del sur!

Depuis quelques semaines nous sommes en Colombie... enfin! Nous avons visité la région Cundiboyacence, et dans quelques jours nous repartons pour les "terres-chaudes" vers le pacifique, el valle, et sa capitale Cali, capitale de la Salsa aussi!

Une petite image de El Lago de Tota, Boyacá (sans aucun filtre ou autre trucage!!)

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3 juin 2009

La preuve...

Et voici, après notre long weekend en campagne cucunubanéenne, la preuve de nos folies santandereanas!

30 mai 2009

Los Llanos 2

Bogota – Villavicencio – Puerto Lopez – Puerto Gaitan

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En bleu le trajet. En cliquant dessus on peut zoomer un peu puis il reste le ctrl + pour rezoomer...


Souvenez-vous, il y a un peu plus d’un an, nous primes la voiture et nous laissâmes glisser entre les vallées de Bogota-sud. Tout d'abord traverser Bogota, sortir par le formidable amoncellement de Ciudad Bolivar, traverser les montagnes sèches, les tunnels, vers la grande plaine qui court jusqu’au Venezuela et au sud vers l’Amazonie.

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Le formidable amoncellement de Ciudad Bolivar


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Les montagnes seches


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Nous avions alors écouté le son des criquets qui imitent les caténaires (http://camycam.canalblog.com/archives/2008/02/11/7915794.html). L’ambiance m’avait marquée. Et cette fois-ci j’insistait pour y retourner malgré la horde de péages. Et autant dépasser Villavicencio, s’enfoncer plus en avant entre les zébus. Région de cow-boys, du pétrole, du soleil vertical sur l’immensité horizontal : le Meta (y a-t-il une caste de barons ici ? Ça ne m’étonnerait pas).

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Villavicencio, ville que je trouve assez belle, cachée au bord des dernières montagnes, la ou les nuages restent bloqués. En descendant depuis Bogota, après un long long long tunnel ou il fait encore froid, la voiture sort soudain dans la plaine qui se confond avec l’horizon. Désormais que du soleil, les camions ne transportent que du pétrole, on joue au « qui gardera son pull le plus longtemps possible », je perds à la 45eme goutte de sueur.


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Première escale : manger la mamona, des quartiers de zébu cuits au-dessus du feu qu’on découpe au fur et a mesure de la cuisson, façon kebab. La meilleure viande qu j’ai jamais mangé. L’ambiance et la musique ont changé, plus de Vallenato mais la musique Llanera : a base de harpe, de quarto (petite guitare a 4 corde) et parfois de tiple. C est assez calme, bien qu’on ai vu plus tard une femme faire du Hendrix avec sa harpe, et vas-y que je te joue a l’envers, allongée au sol, etc.

 

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La mamona !


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Les ananas Llaneros plus doux que Mirlaine (les gants c'est pour pas se salir, pas pour la grippe H1Ananas)

 

Interlude : deux impressions curieuses a rapporter : 1. dans les petits villages, frappé par les jeunes (pas littéralement rassurez-vous). Contrairement a notre chère France les villages ne sont pas des maisons de retraites, ici le jeune est partout, Sarkozy ne s’en sortirait pas, ça grouille d enfants de 6 ans. 2. Dans chaque région on écoute la musique traditionnelle locale, quitte a ce que les groupes de djeuns l’arrangent a leur sauce. C est assez curieux, elle n’est pas réservée aux rayons musique du monde des Fnac, d’ailleurs il n’y a pas de Fnac.

 Le premier soir nous dormons à Puerto Lopez. Sur les cartes, c’est écrit en gros. A l’avance je me lamentais un poil en pensant que dormir en ville serait triste, moins de bestioles, d’insectes a écouter la nuit, plus de ciel étoilé comme un plafond de studio… Mais je fus surpris (suspens…). Après avoir roulé une bonne heure tout droit (la route est si droite qu’a la place des panneau indiquant « attention virage dangereux » on pourrait mettre « attention virage »), apres avoir laissé les champs d’ananas, nous pénétrons soudain dans un village tout petit, à la terre rouge, pas tellement goudronnée, ce qui donne aux voitures le même jolie couleur uniforme.

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L'uniforme inparable des véhicules.


Puerto Lopez est petit, très petit. Une dizaine de rues et basta. Nous trouvons l’hôtel, fort correct, réveillons la gardienne (il est 15h, les gens malins dorment à cette heure), on se change et vamos a la piscine, sur une improbable colline d’où la vue s’étant carrément. Baignade, puis retour le long de la rivière, le Metica, un bras du Meta, le fleuve qui donne son nom a la région et qui fait frontière avec le Casanare, le département du nord.

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Le rio Metica

Comme d’habitude, vague inquiétude à l’arrivee en ville et sur la route. Les péages ont disparus (bonne nouvelle), mais tout est tellement désertique, tout parait tellement loin, même plus tellement de militaires en bord de route (vice du système gouvernemental : on s’habitue a la sécurisation et on finit par trouver bizarre une route déserte), bref je me sens blond, et jaloux de Guillaume, brun, genre mec colombien, malgré son air de narco sous ses lunettes noires et son chapeau. Et même a la piscine, dans son slip de bain rouge signé Mitch Buchanan, il devient bronzé quand j’ai l’air tomate. Merci papa merci maman merci vraiment…

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Et puis comme d’habitude je prends mes aises rapidos et j’ai l’impression d’être chez moi. Le lendemain, encore 110 km de route droite vers la destination finale : Puerto Gaitan, le but de notre voyage. Ensuite ce serait Orocué, carrément sur le fleuve Meta, et puis on changerait de département. Mais on ne serait pas sûr que la route soit pavée, ce qui pourrait transformer une heure de transport en 5 ou 6, et puis le Casanare, c’est vraiment loin, la « sécurité démocratique » bof bof. Ce fut dans le coin le berceau de la guerilla me dit-on, c’est depuis un bon nombre d’années devenu carrément paramilitaire, ici mieux vaut éviter de critiquer au mégaphone le cher président Uribe, on voit des grosses pancartes         « Adelante presidente », mieux vaut laisser la faucille et le marteau à la maison. D’ailleurs dans ces petites villes tout se sait parait-il, Puerto Gaitan me semble un peu plus hostile. Difficile à définir comme sensation car rien de probant, juste qu’on me regarde un peu plus, sans jamais aucune animosité pourtant (ce que je n’ai d’ailleurs presque absolument jamais rencontré dans le pays), mais le coin à l’air plus sauvage, les bord du rio sont plus touffus, dans le village peu de touristes, juste des camionneurs qui transitent dans leurs énormes camions rougis par la terre. Difficile à définir cette sensation sans l’exagérer, je n’hésiterais pas par exemple a me balader seul, mais c’est qu on sent que les riches propriétaires terriens savent tout, que les quelques militaires qui patrouillent gentiment n’ont pas le monopole de la puissance.

 

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Puerto Gaitan

Avant ça nous avons roulé longtemps, longé des champs de pins pour le bois de construction, d’autres arbres qu’on semble utiliser pour faire de l’huile mais impossible de savoir ce que c’est, passé des tronçons sans goudrons ou les camions font voler le sable rouge, doublé des troupeaux de zébus de plusieurs centaines de têtes et des hommes a cheval genre pub Malboro. C’est très très beau et impressionnant. Comme dit Camila, on croirait rouler sur une immense table rase et avancer vers un précipice, une fin du monde. Dans le ciel, très loin, des nuages immenses, noirs et qui montent comme des champignons, dessinent les seuls reliefs. Par ailleurs pour les futurs voyageurs : sachez que si c’est le pays du pétrole, le Meta dispose des stations essences les plus chères qu on ait vues. Jusqu’à 8000 pesos le galon en bordure des raffineries… Marrant, non ? Nous qui avions volontairement laisse le réservoir quasi vide…

 

Arrivé à Puerto Gaitan, donc, je mange de la viande grillée et je me paye une magnifique séance de sudding (ça désigne une sudation professionnelle), je ruisselle littéralement, ça fait rire tout le monde. Ha ha, dis-je en m’ébrouant.

Puis on embarque sur un petit bateau fort puissant, qui nous emmène jusqu’au grand fleuve. Le bord du rio est barré de grands arbres, encore ces murs végétaux naturels fantastiques, entremêlements de lianes, d’arbres en tous genres. La richesse de la flore m’enchante absolument. En dix minutes sur l’eau, on se croirait dans Aguirre dans les moments calmes. De temps en temps on aperçoit entre les arbres des cabanes et des abris. Ici il y a, il y eu beaucoup d’indiens mais on en verra peu, par contre pas mal de noirs, moi qui les croyait surtout dans le nord et sur la côte pacifique, je me demande comment ça se fait.

 

On arrive à l’embouchure du Meta, bien large, puissant mais assez calme, ou les eaux aux couleurs différentes se mélangent en de doux tourbillons. Et j`ajoute tout content – bien qu’un peu impressionné par les étendues désertes – un nouveau département à mon tableau de chasse : le Casanare, même si je n’y ai pas posé le pied (puisqu’on était en bateau, faut suivre). La on attend, le conducteur (Jason, prénom typique) fait des tours en rond, tape sur la coque, vont-ils sortir mais quoi donc (suspens 2) ?

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Moi pas de bol a chaque fois qu’on me dit « là ! » le temps que je tourne la tête il n’y a plus qu un vague bouillon dans l’eau.

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Et puis enfin, soudain, brusquement, subrepticement bien que tout de même nettement, je vois ce que je voulais voir, à vrai dire ce pourquoi on est venu jusqu’ici : les dauphins roses qui peuplent l’Amazonie et le Meta. Fichtre, encore fallait-il savoir qu’il y avait des dauphins d’eau douce… Et des dauphins roses... Bon pour être honnête ils étaient surtout bleus mais comme ils sortaient juste un peu la tête on peut imaginer que le ventre était rose (et en effet en écrivant ces lignes je fouille les limons de Google et trouve une photo qui conforte cette splendide hypothèse). Toujours est-il qu’il y en avait beaucoup est que c’est impressionnant. Impossible de prendre des photos mais voila en tout cas a quoi ca ressemble :

 

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Le retour, puissance du moteur (et de la mere)


Le soir, on découvre de curieuses pâtisseries, qui ont toutes un peu le même goût et des noms qui font rêver (pan-pizza), mais la bouffe ne peut pas tout le temps être parfaite…

 

Dans la nuit, je me réveille avec une panne de courant, très courant (ha ha) en Colombie, et à nouveau impressionné par le noir total (souvenirs de la nuit des aveugles : http://camycam.canalblog.com/archives/2008/02/03/7800306.html). Puis le lendemain on retourne vers la civilisation, chatouillés d’aller plus loin encore, mais ce sera pour une prochaine, et cependant on s’amuse a s’enfoncer sur une piste en terre, une dizaine de km pour arriver a un centre touristique absolument désert. Un centre de camping, mais je me demande bien qui vient camper ici. Vu les bestioles qu on a croisé faut être assez téméraire.

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Enfin, deux jours de bronzette en bord de piscine, et une super mais courte rando ou on a croisé des grillons géants, des tas d’insectes et des singes.

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Un beau tour en forêt, a faire déguerpir des lézard vert et bleu fluo de 60 cm de long, sous le tournoiement des aigles et des vautours.

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Adam et Eve se sont paumés


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Bref vraiment une belle région qui gagne a être parcourue. On aimerait aussi voir les autours, le Guaviare dont j ai vu des photos incroyables, des champs de roches trouées, plus encore vers l’est le Vichada... Malheureusement ce sont des coins trop déconseillés.

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Dans quelques années espérons, sans méthode Uribe si possible. En attendant ça m’a donné envie d’aller en Amazonie, même si je reste terrifié en pensant aux araignées. Mais pour quelqu’un qui aime les plantes le pays est d’une telle richesse, qu’il va bien falloir passer outre les huit pattes poilues.

 

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21 mai 2009

Le GRAND Canyon...

Nous avons passè une super semaine dans le nord est de la Colombie... loiiiiin! Dans le departement de Santander, près de la frontiere venezuelienne.

On a enfin, visite le deuxieme Canyon d'Amerique... "El cañon del Chicamocha" et oui, il se trouve en Colombie, entre les villes de San Gil et Bucaramanga.

On s'est promenè dans quelques parcs de la nommee "Ciudad Bonita" et à San Gil nous avons, après des longues annees d'attente visitè "El parque Gallineral" ou les ceibas gèantes font de n'importe quelle photo une image incroyable.

On a mange les delices de la region, Cabrito (un sorte de mouton), obleas (Une hostie avec arequipe), carne oreada... et des Fourmis!!!  et puis on a compris ce que "Colombia Adventure" voulait dire après une seance de Rafting!!

A refaire et à y retouner, avec plaisir!!

Quelques images...

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Le jardin à Floridablanca

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Un copain de route

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Un autre copain...

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Et une copine aussi!

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La cascade Juan Curi. Une petite rando un peu rude à la fin... mais nous avons eu une très bonne recompense:

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La plage du Rio Fonce.

21 mai 2009

Parque Gallineral et d'autres merveilles

Un petit message pour montrer un peu des beaux parcs qu'inondent la Règion. "El gallineral", "Del Agua" "Jardin Botanique", ainsi que quelques images des villages santandereanos où l'architecture coloniale est très conservèe.
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Les villages de Santander sont très perservès. Avec une architecture coloniale ou la construction en terre et pierre est encore utilisèe.

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Quelques photos des constructions en terre pour la cousine...

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Des murs à Barichara, un joli village très paisible.

Bientot: La carte postale video de la règion et èvidemment les images du Rafting!

7 mai 2009

Cucu...

Cucunuba...
avant un retour de quelques jours avec toute la troupe et le trip vers le Santander d'une semaine...
au retour vers Bogota D.C. quelque photos du Nooooord!

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